Ce ntait pas gagn au dbut soyons honntes deux minutes. Visuellement les premiers tomes de Soul Eater offrent une lecture presque force dans lespoir de voir ventuellement le style voluer et les personnages gagner en paisseur. Le fan service est alors lgion et les charadesign sont assez laids et je comprendrai que certains ait lch dans ces eaux l. Mais une fulgurance approche aux alentours du tome 6 moment o lintrigue dcolle vraiment et o lenchanement des tomes se fait alors avec un plaisir total. Lennemi ultime le Grand Dvoreur fait son apparition et les enjeux sont alors clairs et prcis. Cest partir de ce point que le rythme devient soutenu et que lon observe une vritable guerre entre plusieurs factions pour viter ou prcipiter lavnement du Grand Dvoreur. Et sil y a bien un tour de force que nous devons reconnatre Soul Eater cest bien celui de faire croire son public quil est un shonen nekketsu basique pour ainsi mieux le surprendre avec des concepts compltement novateurs et originaux. En effet lauteur offre contempler un univers halloweenesque auquel vient se greffer des rfrences au rock et la culture hip hop dans un meltingpot des plus agrables. cet univers barr sajoute des squences hallucinantes o le quatrime mur vole compltement en clat et dont les brisures nous arrivent en pleine face. Lhumour qui dans ses dbuts est assez balbutiant joue finalement la carte de la rserve en ntant finalement moins prsent et usant de ses personnages drles En loccurrence Excalibur avec parcimonie. En plus dtre une lecture agrable Soul Eater possde une histoire haletante et bien rythme car chappant aux classiques arcs hors srie ou filler pour se concentrer rellement sur lintrigue principale. Au fur et mesure que lhistoire volue les personnages principaux gagnent en charisme et en dveloppement et sloignent de leur strotypes pour soffrir une backstory consquente et des objectifs concrets. Alors que la conclusion approche il est intressant de souligner comme la folie et la dmence contamine luvre saturant lespace dans certaines cases au point demmener nos pauvres protagonistes dans les limbes de leur esprit. Et cest bien cette descente aux enfers qui nous fait aimer lunivers autant que ses combats dynamique dont limpact des coups se fait ressentir des lieux la ronde. Voir certains personnages tre consums par la peur chose la fois si concrte et si abstraite nous fait conserver un attachement profond pour eux tout du long. Le style de Okhubo se faonne mesure que lhistoire progresse et cest un vrai rgal que de voir tout le travail accompli depuis le commencent. Et mme si le manga ne dmarre clairement pas avec toutes les cartes en main il arrive onnesaitcomment les retrouver une par une pour les abattre avec fracas durant son final.